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MODULATIONS
Modulations I. Première de cinq suites, inédite, en trois mouvements, du cycle Transe pour grand piano acoustique, 2024.
Modulations II. Transcription, pour deux grands pianos acoustiques, de la première de cinq suites, en trois mouvements, du cycle Transe, en préparation, pour juin 2025.
Modulations est une mosaïque en trois mouvements qui s’inspire du courant minimaliste, en musique classique contemporaine, marqué entre autres par les œuvres de Philip Glass, Steve Reich et Arvo Pärt, mais aussi de celles de Francis Lai qui signa plusieurs trames musicales des films de Claude Lelouch. Deux chef-d’œuvres en particulier ont façonné notre écriture : Koyaanisqatsi, de Philip Glass, et Tehillim, de Steve Reich. Nous exprimons à ces maîtres notre plus profonde gratitude pour l’enseignement qu’ils nous ont transmis. Modulations se caractérise par des pulsations régulières, des répétitions de motifs qui varient au fil des mesures et une rythmique arithmétique aux sens latin et grec des mots « arithmetica » et « arithmêtikê », c’est-à-dire la science des nombres empreints de symétrie. Les parties de cette toile s’interpénètrent dans une succession de tableaux, de styles et de rappels de couleurs et de formes qui se modifient progressivement dans un mouvement perpétuel qui désoriente les perceptions sensorielles afin de substituer une expérience intuitive à la pensée logique et rationnelle. À la fin du deuxième mouvement, un court passage se veut être un hommage discret à Koyaanisqatsi. La durée de l’œuvre est de 104,22 minutes.
Extrait sonore 1, mouvement 1-22, version Midi. Extrait sonore 2, mouvement 1-23, version Midi. Extrait sonore 3, mouvement 2-3, version Midi. Extrait sonore 4, mouvement 2-18, version Midi. Extrait sonore 5, mouvement 3-8/9, version Midi. Extrait sonore 6, mouvement 3-1, transcription pour deux pianos, version Midi. Extrait sonore 7, mouvement 3-2, transcription pour deux pianos, version Midi.
Extraits de la partition (premier mouvement, p. 4, 19 ; deuxième mouvement, p. 29, 37 ; troisième mouvement, p. 67, 73) :
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