+GILLES MICHEL OUIMET+

 

 

CONSULTATION

 

 

 

 

Consultation en développement personnel

 

Réaliser ses projets personnels et ceux liés au travail, atteindre ses objectifs de vie, définir son identité et son orientation, construire le rôle et la fonction qu’une personne veut jouer

dans la société nécessitent de mettre en place des stratégies de développement qui représentent un dépassement de soi, l’actualisation d’une personnalité que l’on façonne graduellement et une adaptation continuelle à une réalité environnementale et sociale sans cesse mouvante.

 

Pour en facilité la réussite, notre cabinet offre des services de consultation en développement personnel qui incluent le soutien et l’accompagnement, la pédagogie et l’éducation, le conseil et le coaching. Nous partons du principe que toute personne peut réussir la vie qu’elle souhaite ou envisage dans la mesure où elle peut conjuguer sa personnalité avec son environnement matériel et relationnel et vice versa. C’est en considérant ces deux pôles que notre contribution sert à atteindre l’unique objectif qui nous tient à cœur : celui de rendre pleinement heureuses les personnes qui nous consultent.

 

 

Consultation dans des dossiers judiciaires et préparation de témoins

 

Nous intervenons auprès d’avocats plaideurs, en droit de la famille, en droit civil et en droit criminel, en offrant des services de soutien et de conseil en psychologie dans la gestion de la cause pour laquelle ils sont mandatés.

 

Ces services portent sur a) la compréhension des acteurs en cause, dont en premier lieu le client lui-même, b) la préparation et le soutien du client dans les démarches et les étapes qu’il doit franchir dans les procédures judiciaires, c) le traitement dont il doit parfois bénéficier aux yeux du tribunal, et d) la préparation au témoignage qu’il sera appelé à produire au tribunal (voir à cet effet la rubrique préparation des témoins pour la cour).

 

Un témoignage en cour, résultant d’un interrogatoire et d’un contre-interrogatoire, issus de parties adverses (système adversaire), est une épreuve des plus stressantes. Le témoin interrogé, ou contre-interrogé, peut être le demandeur, le défenseur, l’intimé, un expert, un contre-expert ou bien une personne autre dont l’une ou l’autre des parties l’estime détentrice d’informations de nature à éclairer le tribunal. Dans tous les cas, le stress, motivé par la taille des enjeux engagés dans le débat, peut avoir un effet plus ou moins néfaste sur la performance du témoin cité à la barre et sur la qualité et la clarté de son témoignage. Il en résultera qu’il contribuera avec succès à l’argumentaire de la partie qu’il représente ou à laquelle il est associé ou qu’il lui nuira plus ou moins considérablement. Dans le cas de l’expert, son témoignage pourra être de nature à éclairer le tribunal ou l’embrouiller.

 

La préparation du témoin à son témoignage lors d’un procès doit tenir compte : a) de facteurs de personnalité, de l’anxiété, de la détresse et d’émotions particulières d’un côté ; b) de la particularité des enjeux et des personnes présentes lors des audiences de l’autre (autres témoins, avocats, juge, etc.). Si ces aspects ne sont pas pris en compte, une personne risque, au pire, d’être incapable de livrer un témoignage adéquat lors d’un interrogatoire avant le procès ou lors des périodes d’interrogatoire et de contre-interrogatoire durant les audiences en cour.

 

Plusieurs indications peuvent s’avérer utiles dans la préparation d’un témoin lors d’un procès. Cette préparation nécessite de s’entendre avec lui sur l’élaboration d’un travail d’apprentissage en vue de la présentation de son témoignage qui servira aux fins de la partie à laquelle il est associé ou, dans le cas de l’expert, qui sera utile au tribunal. Cet apprentissage tient compte du profil de la personnalité, des émotions prédominantes, des attitudes et des comportements à soutenir et ceux à corriger, des motivations en jeu et de la capacité à collaborer.

 

Plus spécifiquement, les points suivants font l’objet d’une attention particulière dans la préparation du témoin :

 

1. Position du témoin face aux parties : demandeur, défenseur ou associé à l’un ou l’autre ; expert ou contre-expert.

 

2. Objectifs visés par le témoignage : faits, événements, angles, points de vue, éclairages particuliers, conséquences d’événements, résultats d’une évaluation ou d’une expertise, etc., que le témoignage veut mettre en relief dans le but d’éclairer le tribunal. Il importe au témoin de se préparer à bien mémoriser et synthétiser ces informations capitales pour la partie concernée.

 

3. Identification et soutien aux facteurs de personnalité favorables à une présentation optimale – aspects cognitifs impliqués dans le comportement verbal ; parmi ceux-ci, à titre d’exemples :

 

a) capacité à présenter des réponses simples, claires, concises et ordonnées,

 

b) capacité à faire la distinction entre l’objectivité et la subjectivité,

 

c) capacité à ne pas se laisser influencer dans son discours par les propos indirects, les non-dits et les comportements non-verbaux négatifs des autres témoins, des avocats ou du juge.

 

4. Identification et soutien aux facteurs de personnalité favorables à une présentation optimale – aspects affectifs impliqués dans le comportement non-verbal ; parmi ceux-ci, à titre d’exemples :

 

a) acceptation des limites inhérentes au statut d’interrogé,

 

b) estime de soi,

 

c) confiance en soi,

 

d) sentiment de compétence et d’assurance,

 

e) attitude de calme et d’authenticité,

 

f) attitude de simplicité et d’humilité

 

g) gestuelle en accord avec une attitude de confiance, de calme et d’authenticité et d’humilité,

 

h) capacité à tolérer le stress, l’anxiété, la culpabilité, la honte, l’accusation, l’humiliation, le mépris, le dénigrement, la distorsion et le mensonge.

 

5. Attitudes et comportements verbaux et non-verbaux néfastes à la qualité du témoignage et à corriger ; parmi ceux-ci, à titre d’exemples :

 

a) manques de nuances ou exagérations,

 

b) attitude de provocation, d’accusation, de condescendance ou de mépris envers autrui,

 

c) sur-évaluation de soi ou arrogance face à l’interrogatoire,

 

d) insécurité, anxiété ou peur face à l’interrogatoire,

 

e) comportements non verbaux indésirables (par exemple tremblements, transpiration excessive ou bafouillage).

 

6. Articulation du discours et du message à livrer : structuration de l’apport théorique ou de conclusions d’examens ou de contre-examens pour le témoin d’opinion (expert ou contre-expert) ; structuration dans la présentation des faits pour le témoin de fait.

 

 

Consultation aux organismes publics et entreprises privées

 

Notre expérience diversifiée dans les domaines de la psychologie, de l’administration de la justice et de la gestion nous permet d’intervenir auprès d’organismes publics, d’entreprises privées et de cabinets d’avocats dans la gestion de cas au plan psychologique.

 

Nous définissons notre champ de compétence dans ce domaine comme relevant de la psychologie sociale/organisationnelle : les principes et méthodes propres à la compréhension du fonctionnement des personnes et des groupes sociaux sont appliqués à l’organisation, aux personnes qui la composent et à leurs relations dynamiques.

 

Nos interventions englobent ainsi des consultations individuelles sur des défis personnels et des consultations auprès de groupes et de directions sur des tensions ou conflits relationnels inter-individus ou inter-groupes (conflits de relations de travail), de cohésion et d’identité d’une organisation, de motivation, de planification et de supervision de plans de santé et de sécurité au travail, de stress, de traumatismes conséquents à des accidents de travail et de problèmes liés aux processus de changement : transformations, restructurations ou compressions. Nous intervenons également dans des situations de définition de postes, de sélection de personnel et de développement de méthodologies particulières liées à l’organisation.

 

Nos travaux dans le domaine de la sécurité publique nous ont amené à conceptualiser et à opérationnaliser divers programmes de consultation et d’intervention de soutien destinés aux différents niveaux hiérarchiques d’intervenants en sécurité. Ces programmes s’appliquent aux situations régulières entourant les fonctions de sécurité ainsi qu’aux situations de crise découlant d’événements particuliers à petite ou à grande échelle (désastres naturels, crimes majeurs, attentats ou menaces d’attentats, guerres et crimes de guerre).

 

 

Confidentialité

 

Le contenu des consultations est toujours préservé par une totale confidentialité. Cela signifie que, sauf dans les cas spécifiques où il est autorisé par écrit suite à un consentement éclairé par toute personne majeure qui le consulte, le consultant ne peut divulguer à qui que ce soit que cette personne le consulte ni révéler à quiconque quoi que ce soit de ces consultations. Dans des circonstances exceptionnelles, le consultant peut toutefois être relevé de son secret professionnel si la loi le lui ordonne.

 

 

 

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